jeudi 16 juin 2016

Après les agressions, le harcèlement


J’arrive un peu après la bataille, mais je voulais consacrer un article à la question du harcèlement sexuel, question réveillée récemment par quelques affaires (Baupin, Sapin…). J’avais déjà consacré un billet aux agressions sexuelles, et je n’ai pas un mot à en changer, mais la notion de harcèlement soulève des questions spécifiques.

Comme le sujet des agressions sexuelles, celui du harcèlement sexuel est éminemment sensible, polémique, dangereux. Il me rappelle, décidément, la question de l’islamophobie. Dans les deux cas, il y a une réalité à la base : l’islamophobie existe, les agressions et le harcèlement sexuels existent ; et dans les deux cas, cette réalité est terrible, source de souffrances immenses, et constitue donc un indéniable problème politique et de société. La parole et la douleur des victimes doivent évidemment être entendues, et il est indispensable de lutter concrètement contre ces fléaux.

D’un autre côté, en bonne justice, la parole des victimes n’est pas la seule qu’il faille entendre ; il faut également entendre celle des accusés. En outre, la parole des victimes ne peut suffire à elle seule à fonder une théorie ou une action politique : elle doit être rationnellement confrontée à d’autres éléments. C’est pourquoi il est aberrant d’entendre certains essayer de disqualifier leurs adversaires au motif qu’étant des hommes, ou des blancs, ou des non-musulmans, ils n’auraient rien à dire sur ces questions.

Il est enfin particulièrement important de veiller à éviter les confusions. Or, dès qu’on touche au sexe, on est dans le registre de l’intime, donc sur quelque chose qui peut être vécu très différemment d’un individu à l’autre. Il est donc absolument nécessaire d’une part de définir ce dont on parle et les termes qu’on utilise, et d’autre part d’adosser, autant que possible, le ressenti subjectif de chacun à des réalités objectives, observables, mesurables. Établir des distinctions devient donc la condition d’une pensée bien fondée.

Ainsi, dans le cas du harcèlement, il faut commencer par faire la différence entre le harcèlement physique et le harcèlement moral. Sans aucune complaisance pour le second, et surtout sans établir a priori de hiérarchie entre eux (le harcèlement moral est parfois bien pire que le harcèlement physique), on peut déjà commencer par dire que ce n’est pas la même chose. Cela nous permet de nous débarrasser tout de suite du harcèlement physique, qui est simple à traiter.

Le principe de base est en effet très clair : on ne viole pas l’intégrité physique d’une personne sans son consentement. Chacun a le droit fondamental de ne pas être touché par autrui s’il ne le désire pas, surtout pour un contact de nature sexuelle. Cette protection maximale pour ce qui concerne le corps est nécessaire, car le corps est l’ultime rempart de notre âme ; protéger suprêmement l’intégrité corporelle est donc la garantie nécessaire de la protection de notre être tout entier. Il est donc toujours condamnable de toucher quelqu’un qui ne le désire pas ; la répétition de l’acte ou son caractère sexuel sont des facteurs aggravants.

Le harcèlement moral est nettement plus complexe, car il s’agit de paroles. Il y a donc opposition entre, d’une part, la tranquillité de celui qui estime se faire harceler, et d’autre part la liberté d’expression de celui qui harcèle. Je ne prétends nullement, bien sûr, que la liberté d’expression soit sans limite ; j’ai même toujours explicitement défendu l’idée inverse. En revanche, je demande à ce qu’on pèse bien ce dont on parle et donc ce qu’on demande. La liberté d’expression est non seulement un droit fondamental, mais une des libertés formelles les plus précieuses et les plus indispensables au bonheur humain. Il est possible de la restreindre légitimement, mais on ne doit le faire que de manière strictement nécessaire et pour préserver d’autres libertés.

Là encore, il est nécessaire de fonder des distinctions objectives. Ainsi, une injure publique est toujours condamnable. Traiter une fille de salope dans la rue heurte les limites légitimes de la liberté d’expression. Il peut y avoir en plus du harcèlement, si la personne répète l’injure, auquel cas ce n’en est que plus grave ; mais une seule injure suffit à qualifier l’infraction pénale.

Qu’en est-il en revanche quand le propos n’est pas injurieux ? Est-il ou n’est-il pas légitime d’aborder une femme dans la rue en lui disant, par exemple, « vous êtes mignonne » ou « j’ai envie de vous » ? On trouve fréquemment des gens pour défendre l’idée que même cela constituerait du harcèlement. Or, il me semble que la notion de harcèlement contient nécessairement à la fois l’idée de répétition et l’idée de durée. Autrement dit, dire une seule fois quelque chose à quelqu’un ne saurait constituer du harcèlement.

À cela, on me répond que la femme à qui on le dit peut l’entendre pour la vingtième fois de la journée. On pourrait être tenté de dire : tant mieux pour elle ! Peut-être ceux, hommes et femmes, à qui on ne le dit jamais en souffrent-ils autant, voire davantage. Mais en réalité, leur douleur, pour réelle qu’elle soit, n’efface pas celle de ceux qui se sentent harcelés, et qu’il faut également entendre. Que répondre, donc, à ceux qui comparent cette situation à celle d’un repas à l’extérieur où l’on est envahi par les guêpes, ou d’une soirée durant laquelle on n’est sans arrêt attaqué par des moustiques ? Même en admettant que chaque moustique ne pique qu’une fois, on a effectivement l’impression d’être harcelé.

À ce stade, une nouvelle distinction est nécessaire : cherchons-nous à éduquer, ou cherchons-nous à pénaliser ? La question est fondamentale. Il est évidemment parfaitement possible et même souhaitable d’éduquer ceux qui, se croyant de fins dragueurs, abordent les filles dans la rue en leur parlant de leur physique. Musset le fait à merveille dans Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée, et montre surtout que pour parvenir à ses fins, ce n’est guère efficace.

En revanche, pénaliser est une réponse d’un autre ordre. On peut souhaiter la disparition par l’éducation de certains comportements tout en reconnaissant qu’il n’est pas légitime de légiférer contre eux. Je souhaite la disparition du négationnisme, mais je suis convaincu que quelqu’un qui ne croit pas en l’existence des chambres à gaz a le droit fondamental de le dire (tant qu’il n’appelle pas à reproduire l’expérience). En outre, c’est probablement contre-productif : de même que les négationnistes tirent grand parti de leurs condamnations pénales, qui leur permettent d’adopter une posture victimaire, envoyer des gens au tribunal parce qu’ils auront dit à une femme qu’elle a de beaux seins risque fort de radicaliser les postures.

Je ne crois donc pas, contrairement à ce qu’on peut fréquemment lire, qu’aborder quelqu’un dans la rue pour lui faire un compliment sur son physique puisse en aucune manière être pénalement condamnable. Si on aborde quelqu’un par une injure, oui, la condamnation est possible ; ou s’il y a menace, ce qui est évidemment condamnable dès la première fois ; de même si, après un refus clair, on continue à complimenter – là, il y a réellement harcèlement. Mais ne tombons pas dans l’excès : quand on lit sur certains sites qu’entre un « regard déplacé » et un viol, il y a une différence de degré mais pas de nature, on se dit qu’il vaut mieux ne pas commencer à confondre compliment et harcèlement – ça peut finir loin.

Certains répondent en mettant en avant la notion de consentement, et en exigeant qu’il soit d’une part explicite, d’autre part préalable non seulement à toute relation sexuelle, mais encore à tout contact humain. Cela semble difficilement défendable. Dans le cas des relations sexuelles, il suffit d’avoir un peu de pratique pour savoir qu’on ne demande jamais à une personne si elle veut en avoir ou pas : ça se fait, c’est tout. S’arrêter en pleine action pour demander à la personne si elle consent explicitement à la relation serait plutôt tue-l’amour. C’est encore plus vrai pour un simple contact humain : comment d’ailleurs obtenir le consentement de quelqu’un sans être au préalable entré en contact avec lui ?

Le consentement n’a donc jamais à être explicité, surtout a priori ; il découle implicitement d’un contexte et de l’attitude de l’autre. Il est évidemment nécessaire que l’autre soit en mesure d’exprimer un éventuel refus (on ne peut pas faire l’amour à quelqu’un qui s’est évanoui à force de boire…) ; mais en l’absence d’un refus explicite (que ce soit en parole, par un regard, dans l’attitude etc.), il est nécessaire de considérer a priori que la personne consent.

Quelques comparaisons le mettent d’ailleurs parfaitement en évidence ; dans tous les cas, on s’aperçoit qu’appliquer certains arguments mis en avant par certains féministes est parfaitement inopérant.

Si je traverse un marché pour me rendre de mon travail à mon domicile, je vais être hélé par les marchands qui vont essayer de me fourguer leur marchandises, et pour peu qu’on soit en période électorale, par quelques militants d’un parti ou d’un autre. Ni aux uns, ni aux autres, je n’ai demandé quoi que ce soit. Peut-être qu’ils m’importunent, peut-être que subjectivement je vis leur insistance comme une agression ; peut-être même que je vais modifier mon itinéraire pour éviter le marché. Est-ce une raison suffisante pour interdire à quelqu’un de crier « ils sont beaux mes melons ! » ou de me proposer de rejoindre le FN ou les Témoins de Jéhovah ? Ces derniers ne se contentent pas de vous interpeller dans la rue, ils viennent frapper à votre porte ! Est-ce un délit ?

On peut explorer cette question du sentiment subjectif d’être agressé par un compliment, sentiment dont témoignent de nombreuses femmes (pas toutes, mais beaucoup[1]), avec une autre comparaison, religieuse cette fois-ci. Une grande majorité de catholiques pratiquants se sont sentis profondément agressés dans ce qu’ils avaient de plus intime et de plus précieux par certaines œuvres d’art comme Piss Christ ou Golgotha Picnic, ou par certaines publicités comme celle qui détournait La Cène de Léonard de Vinci. Ils se sont souvent sentis insultés, ainsi que de nombreux musulmans, par certaines caricatures de presse.

Et malgré ce sentiment réel, indéniable et majoritaire d’agression, d’offense, de blessure morale, ceux qui interprètent un simple compliment dans la rue comme du harcèlement et veulent le pénaliser en conséquence sont rarement en faveur d’une interdiction de ces œuvres d’art et de ces caricatures. Où est la logique, où est la cohérence ? On ne peut se départir de l’impression qu’il y a deux poids, deux mesures.

Je peux prendre un autre exemple, d’actualité, avec le ramadan. Je ne le fais pas, de toute évidence. Dans mes classes, et plus généralement dans mes rapports avec les mahorais ou les Comoriens, il est très fréquent qu’on m’en fasse le reproche et qu’on m’incite à le faire, voire qu’on me marque un mépris certain devant mon refus. Aucune considération pour ma personne, mes convictions, mes croyances, mes pratiques ; même pas de volonté de discuter pour me convertir : seulement une injonction à suivre une pratique très importante dans leur religion. C’est encore pire à l’heure des repas : manger en terrasse vous expose immanquablement à des regards appuyés et très désapprobateurs et à des commentaires moqueurs ou péjoratifs. Honnêtement, ça peut vite devenir lourd ; je peux mal le vivre. Mais il ne me viendrait pas à l’idée de porter ce genre d’affaire devant la justice, même quand c’est la dixième fois en un seul repas.

Il est évidemment parfaitement inacceptable, intolérable, que des femmes aient peur quand elles sortent de chez elles, qu’elles doivent s’habiller d’une certaine manière ou se comporter d’une certaine manière, changer leurs itinéraires de crainte d’être violées. Cela, c’est un véritable fléau social, et il faut lutter contre, y compris par des décisions politiques et judiciaires. Mais on ne gagnera rien à entretenir des confusions entre des choses essentiellement distinctes. Je crois qu’il faut montrer une grande sévérité pour les actes pénalement condamnables ; il faut que tous, femmes et hommes, dénoncent les agressions et les harcèlements dont ils sont réellement victimes ou seulement témoins ; mais inversement, il ne faut pas chercher à pénaliser ce qui ne peut pas légitimement l’être.

J’ajouterais deux choses. La première, c’est que ces questions peuvent paraître sans intérêt ou de détail. Après tout, rares sont ceux qui se retrouvent en procès pour avoir dit à une fille qu’elle était mignonne (déjà que les viols sont rarement condamnés…) ; pourquoi ne pas donner la priorité à la lutte contre le harcèlement réel, plutôt que de s’embarrasser de telles précisions ? D’abord parce que je pense qu’il est nécessaire de les faire maintenant, ces précisions, pour éviter des excès futurs (que ceux qui ne l’ont pas encore fait lisent Les hommes protégés, de Robert Merle).

Ensuite, et surtout, parce que derrière ces exigences d’un consentement explicité a priori, ces demandes de pénalisation des compliments, ces confusions entre viols et regards, je vois monter une nouvelle pudibonderie, un nouveau puritanisme que j’aimerais autant qu’on évite.

La seconde, c’est qu’il ne faut pas viser l’impossible. Sur certains sites féministes, l’argumentaire pour la pénalisation de ce qu’ils appellent du harcèlement se résume à dire : « je n’aime pas ça », « ça me dérange », « c’est inconfortable », ou dans le meilleur des cas « je me sens insultée ». Pour ce qui est de se sentir offensé, la comparaison religieuse montre bien que cela n’est pas forcément illégal ou illégitime.

Et pour le reste, il faut rappeler – bizarre qu’il faille, mais bon… – qu’il n’y a pas de rapports humains, pas de société humaine sans inconfort. Qu’il faille que les femmes n’aient plus peur de sortir de chez elles, oui, mille fois oui ; mais s’imaginer qu’il pourrait exister une société où tout ce qui sortirait de la bouche des autres nous serait agréable… Ça existe, notez bien ; mais ça s’appelle le Royaume de Dieu, et c’est après la mort.


[1] Pas toutes, il faut insister dessus, contrairement à ce que voudraient faire croire certaines « études » qui affirment sans fard : « 100% des femmes ont été harcelées dans les transports en commun ». À la lecture de l’article, on s’aperçoit que, quand on leur demande si elles ont été harcelées, les femmes ne répondent pas toutes « oui » ; il faut que le sondeur redéfinisse ce qu’il entend par « harcèlement » pour arriver à 100%. C’est sûr que si je demande à des blancs : « Est-ce qu’un noir vous a déjà manqué de respect dans la rue SACHANT QUE par “manque de respect” j’entends “ne pas vous faire la révérence” », j’aurai aussi 100% de réponses positives.

2 commentaires:

  1. « Comme le sujet des agressions sexuelles, celui du harcèlement sexuel est éminemment sensible, polémique, dangereux. Il me rappelle, décidément, la question de l’islamophobie. Dans les deux cas, il y a une réalité à la base : l’islamophobie existe, les agressions et le harcèlement sexuels existent ; et dans les deux cas, cette réalité est terrible, source de souffrances immenses, et constitue donc un indéniable problème politique et de société. La parole et la douleur des victimes doivent évidemment être entendues, et il est indispensable de lutter concrètement contre ces fléaux.»

    Ce passage – en début d’article – garde tout son sens, à mon avis, lorsqu’on remplace « islamophobie » par « homophobie ».

    En particularisant donc au cas des homosexuel-le-s et de leur "discrimination juste" (!) par le Magistère de l’Eglise catholique, « la parole et la douleur des victimes doivent évidemment être entendues, et il est indispensable de lutter concrètement contre ce fléau. »

    Au lieu de se satisfaire de la demi-mesure qu’est « l’intégration par la miséricorde » timidement préconisée par l’Exhortation Apostolique Amoris Laetitia.

    RépondreSupprimer
  2. Je publie ici un extrait d'un mail reçu d'une lectrice, qui me semble faire un complément très intéressant à ce que j'ai écrit.

    "Une réaction, parce que je suis une femme et que j'ai, vous vous en doutez bien, été confrontée pas mal de fois au cours de ma vie à ce genre de comportements de la part de certains messieurs, lesquels d'ailleurs n'ont (à mon avis) jamais rien compris au film, pour l'immense majorité d'entre eux. Parce que c'est "juste de la blague", pour eux. J'excepte évidemment les méchants dégoûtants, qui sont, eux, réellement malfaisants, et le sont volontairement, mais c'est une triste minorité.

    Je pense utile de vous donner mon ressenti, il me semble que justement le silence, le non-dit prévaut, surtout en ces matières : une femme réussit à en parler à ses copines, parce qu'elle en sera comprise. Par contre, ouvrir le dialogue avec un homme, ça ne va pas de soi, du tout. Et ça ne se fait guère, ou alors c'est parfaitement stérile : totale incompréhension. Nous sommes égaux, mais pas identiques !

    Alors voici : il ne faut à mon avis pas tout confondre (et vous le dites fort bien):

    - les "avances", ont pour but final... euh, désolée d'être un peu crue, une aventure (de nature sexuelle si affinités), c'est alors une sorte d'opération séduction, une proposition de "faire plus ample connaissance", une "drague". C'est pas forcément fait avec grande délicatesse, mais ce n'est pas ambigu. Le problème ne se pose que si le prétendant, après un net refus, persiste, insiste lourdement. Mais il n'est pas interdit, si c'est fait correctement, de revenir à la charge, au cas où la dame aurait "réfléchi" et changé d'avis (ça arrive!). Simplement, pendant une période raisonnable !

    Il arrive (pas toujours, mais c'est le point de départ obligé de la formation d'un "couple") que ça marche, comment faire connaissance et aller plus loin si on ne montre jamais le bout de "l'oreille" ?

    - le véritable harcèlement, à mon avis, est bien différent. Il ne s'agit plus de chercher à "se faire" la fille. Celui qui harcèle, dans le sens que je perçois, n'est PAS intéressé, même pas (!!!) par une éventuelle relation sexuelle. C'est un sale jeu pervers. Le plaisir malsain ressenti par l'agresseur (parce qu'il faut bien lui donner ce nom) lui suffit. La femme n'est alors RIEN. Elle ne peut refuser des avances qui n'existent pas, car alors, on la renvoie à ses prétendus fantasmes, la réponse à ses essais de mise au point est "C'est n'importe quoi, tu ne m'intéresse pas du tout, c'est quoi ce délire, tu n'en peux plus ou quoi ? Tu rêves de moi la nuit ? Tu t'es regardée ? Et ça aboutit à l'aggravation du harcèlement, avec gros rires, mise au "courant" de l'entourage (style: tu vas voir, elle me court après, qu'est-ce qu'elle s'imagine, on va bien rigoler, elle va démarrer au quart de tout). Et ça marche. D'autant mieux que c'est invraisemblable ! C'est donc la femme victime qui se retrouve ridiculisée et traînée dans la boue, le harceleur trouve des disciples et il n'y a plus qu'une solution : partir.

    [...] Ce harcèlement, le vrai, celui qui détruit, il est extrêmement difficile de simplement comprendre ce qui arrive, quand on y est confrontée. Alors, pour aller jusqu'à le dénoncer...

    Et une précision : ça arrive aux hommes aussi. Même combat ?"

    RépondreSupprimer